L'agonie de cet orgue de tribune.
Abandonné depuis 1987, l'état de cet orgue se dégrade chaque année : les tuyaux s'affaissent sur eux-mêmes et tombent, les jeux sont cassés, les touches d'ivoire s'effritent,
la soufflerie ne fonctionne plus. Pourtant classé au titre d'objet, il est injustement délaissé. Aujourd'hui en péril, nous comptons lui rendre son éclat d'antan.
Créé en 1869
par la fabrique Puget
Cet orgue a été construit par Théodore Puget et son fils Baptiste,
une très belle maison de facture d'orgue dont nous avons quelques témoins dans la région : l'orgue de Céret, l'orgue de St-Laurent de la Salanque,
l'orgue de St-Matthieu à Perpignan, l'orgue de la Dalbade à Toulouse.
Caractéristiques
Fait de chêne et d’étain, il comporte deux claviers manuels, avec 10 jeux pour le grand orgue et 8 pour le récit.
La sonorité actuelle de l'instrument n'est qu'un pâle reflet de ce qu'il devrait être, et pour cause : le vent fuit de partout. Or, qui dit : orgue dit : maîtrise parfaite du vent, du point de vue de son étanchéité.
Une restauration ?
De grande valeur, cet orgue possède un énorme potentiel qui s'entend quand on joue par exemple, en accords, les registres de Trompette et Clairon, ou certaines notes du jeu appelé Montre. Bonne nouvelle : il est parfaitement restaurable.
Un intérêt commun
Sa rénovation participe au rayonnement touristique et culturel de la ville, diocèse du département. Il pourra également attirer les organistes du monde entier, pour organiser des concerts absolument remarquables.
Enfin, ce patrimoine commun est un trésor, et il est de notre devoir de l’entretenir et de lui faire traverser les siècles dignement.